"Serious sport has nothing to do with fair play…it is war minus the shooting."
Être en compétition en tant que chrétien
Scott Reavily dans sa thèse de Master en Philosophie sur la compétition, arriva à la conclusion que pour les chrétiens : "l'argument contre la compétition est plus irréfutable que l'argument pour." S'il a raison, alors les chrétiens feraient mieux d'abandonner le sport.S'il a raison, les chrétiens n'ont pas seulement besoin d'arrêter de faire du sport mais aussi de faire du business ou de la politique, tout comme ils seraient obligés de permettre à leurs adversaries de gagner à chaque fois ! Notre vision est que les chrétiens peuvent et doivent rester dans le monde du sport et faire face aux tensions.
Je crois cependant que le défi pour un compétiteur chrétien est d'élever la qualité de la compétition dans le sport. Je crois également que le coeur du problème nous est adressé. Les chrétiens ont à prendre le monde sportif de Dieu et à le regagner pour sa gloire. Le monde du sport, dans la phrase de Calvin, devrait devenir un "théâtre de la gloire de Dieu". Les chrétiens doivent être pleinement engagés dans la compétition sportive, utilisant leurs talents donnés par Dieu, donnant 100% d'engagement dans ce combat. En même temps, cet engagement siginfie donner à son voisin comme à soi-même, dans un esprit d'amour.
Il y a beaucoup d'exemples dans l'histoire du sport sur la manière de traiter un adversaire avec amour. Par exemple, Eugenio Monte enleva le boulon de son propre bob et le donna à l'équipe britannique qui avait cassé son boulon lors des JO d'hiver de 1964 - sacrifiant définitivement sa propre chance de médaille d'or ; ou le joueur de tennis Nduka Odizor prêtant à son adversaire une paire de ses chaussures de court avant de l'affronter lors d'un tournoi.
Je propose que le chrétien soit en compétion avec trois attitudes :
- que la compétition sportive, comme toutes autres choses pour le chrétien, devrait être un acte de louange ;
- que nous devons aimer notre prochain (par ex. notre coéquipier, notre adversaire et notre officiel) comme nous-même ;
- et que tels des représentants du Christ nous devons jouer chrétiennement.
Quelle meilleure arène que celle du sport pour montrer l'amour de Dieu, tels des joueurs aimant leurs coéquipiers comme eux-mêmes, en prennant soin de chacun et faisant des sacrifices pour chacun ?
Accepter la défaite n'est pas la fin du monde, et être satisfait d'avoir donné 100% pour Dieu, est un concept radical. C'est aussi la manière dont les chrétiens ont besoin d'exprimer leur foi chrétienne au milieu des défis du sport professionnel.