If I had to choose between my wife and my putter... well, I’d miss her.
Tuez-le !
Je me souviens lorsque je suis arrivé en Angleterre pour jouer pour Wigan. J’avais l’habitude de me faire taper dessus. Ma femme peut certifier de cela car j’avais l’habitude de rentrer à la maison chaque semaine avec un œil au beurre noir, des blessures sur le visage et des ecchymoses sur le corps, tout ceci afligé délibéremment.Je criais à Dieu : « que dois-je faire ? dois-je rendre la pareille ? » Mais il répondit « non, non, non, reste juste concentré et je m’occupe de tout le reste. » Et les gars qui me frappaient à mon arrivée sont les mêmes gars qui sont capables de venir me voir et me serrer la main. Maintenant ils me remercient même pour le jeu et me disent « bien joué ! » Va’aiga Tuigamala, joueur de Rugby de Nouvelle Zélande.
Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : « A moi la vengeance, à moi la rétribution », dit le Seigneur. « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s'il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. Romains 12:14-21
Deux choses nous interpellent lorsque nous envisageons d’appliquer le résumé de Jésus sur les comportements saints dans le domaine du sport dans le but d’aimer nos adversaires – notre compréhension de l’‘amour’ et notre image mentale de l’’adversaire’. Beaucoup de sports considèrent l’adversaire comme un ennemi. Vous n’êtes pas pensés pour être compétitif à moins que vous ne juriez tout le temps sur l’adversaire.
Mais attendez ! Nous avons besoin d’un adversaire. Si vous vous préparez pour un match mais que l’équipe adversaire manque de joueurs ou n’arrive pas à l’heure à cause d’un problème de circulation, quelle déception ! C’est simple : pas d’adversaire, pas de match ! Pour aller plus loin, nous avons besoin d’un adversaire d’une qualité assez égale pour vraiment nous réjouir de notre propre performance. Gagner un match de hockey 10-0 est amusant la première fois. Gagner 10-0 toutes les semaines deviendra bientôt ennuyant. Nous avons besoin d’un adversaire avec un standard approprié. Le sport vit de comparaisons. Nous définissons notre propre niveau de performances en les testant contre le chronomètre ou notre adversaire. Nous avons besoin de cette compétition pour développer nos talents donnés par Dieu.
Les gens pensent souvent que l’amour est quelque chose de doux, imaginant que nous ne pouvons pas aimer et être compétitif. Si j’aime mon numéro opposé, cela devrait-il signifier que je le laisse gagner ?
Si nous voyons notre adversaire, non pas comme notre ennemi mais comme notre prochain, et qui plus est un voisin que Jésus nous appelle à aimer comme nous-mêmes, ceci affectera certainement notre attitude envers notre adversaire. Nous traitons notre adversaire de la façon dont nous aimerions être traité : avec respect. Nous voulons un jeu juste. Nous voulons un bon match équitable. Nous voulons que notre adversaire nous pousse à jouer de notre mieux. Les gens pensent souvent qu’être aimant et qu’être compétitif est ‘soit l’un soit l’autre’ mais dans cette configuration de l’amour c’est être compétitif !
Si je ne peux pas aimer mon adversaire comme moi-même, je ne peux pas faire du sport pour la gloire de Dieu.