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“Knowing Christ is the best thing that has ever happened to me, although winning the US Open was a pretty good second.”

Alison Nicholas

Aimer son adversaire

"Je ne sors pas pour aimer mes ennemis mais pour les écraser. " Jimmmy Connors, une légende du tennis.

Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Genèse 2 :18

Un des arguments contre la compétition est qu’elle nuit aux relations. Cependant, j’étais fasciné de trouver un article intitulé « Compétition et amitié », écrit par Drew Hyland, philosophe sportif, dans lequel il argumente, sans perspective chrétienne particulière, que la compétition sportive a le potentiel de conduire au conflit et à l’aliénation ou à l’amitié. Il remarque que nous sommes « le plus compétitif tandis que nous jouons contre un ami proche » et que « cette plus grande intensité améliore plus qu’elle ne détériore la force positive de la relation. »

Avec cette compréhension, peut-être que la manière d’aimer mon prochain sera alors de lui donner le tacle le plus dur que mon corps peut produire – juste et dans les règles. En le faisant, je le force à être le meilleur joueur qu’il puisse être.

De même, j’ai besoin qu’une adversaire me cloue sur place lorsque j’ai la balle et qu’elle joue la plus brillante tactique de jeu qu’elle puisse de manière à ce que j’utilise mes dons avec la meilleure capacité contre elle. C’est ce que signifie aimer son prochain au cœur de la compétition. C’est vouloir le meilleur pour mon adversaire afin de faire ressortir le meilleur de moi-même. C’est jouer durement mais sans chercher un avantage injuste.

C’est pour cette raison que je peux aimer mon prochain comme moi-même dans le sport, depuis que j’ai compris que le souhait de Dieu est que nous lui plaisions dans nos capacités et qu’il aide chacun à faire de même.

Il est bien sûr difficile d’avoir un impact lors d’un seul jeu. Mais si vous jouez en ligue, en quelques saisons vous apprendrez à connaître vos adversaires. Ils vous respecteront comme un adversaire coriace mais juste, qui n’essaiera pas d’obtenir un avantage injuste dans un angle mort de l’arbitre. A travers les saisons, lorsque vous prendrez le temps de sympathiser avec eux après le match, ils découvriront que c’est votre foi en Christ qui vous motive à être un adversaire de qualité, autant dans l’utilisation de vos talents que dans votre manière de jouer un match.

Hyland argumente que la compétition aide chaque participant à atteindre un niveau d’excellence qui ne pourrait pas être atteint sans la compétition. Il plaide pour l’amitié commme une relation dans laquelle des amis, ou plutôt en ses termes « des personnes qui ne se détestent pas », sont toujours en train de se pousser pour être au meilleur de ce qu’ils peuvent être. Par conséquent, il conclut en disant que « la plus haute version de la compétition est l’amitié. »

En tant que chrétien, nous pouvons considérer cette tâche à un niveau encore plus élevé lorsque nous cherchons à aimer notre adversaire comme nous-mêmes et à le pousser au plus haut niveau dont il est capable.

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