"I jump into a sand pit for a living"
Aimer l’arbitre
Aimer l’arbitre – vous ne pouvez pas être sérieux !Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. Romains 13:1
Quelle est l’attitude d’un chrétien face aux autorités ? A-t-il été dit que la seule référence biblique à l’arbitre est « l’homme né aveugle » ? Comme la Bible n’offre pas d’applications directes aux arbitres, nous avons besoin de regarder des principes bibliques pertinents et applicables. Romains 13 fait premièrement référence aux règles politiques mais ceci peut raisonnablement être appliqué lors d’un match officiel, depuis qu’ils ont été soumis à une autorité au dessus de nous pour le jeu. Et si nous voulons aimer notre prochain comme nous-mêmes, il est ainsi difficile de comprendre que cela exclut les matchs officiels.
Romains 13 parle de la soumission aux autorités. Cela veut-il dire pour autant que les chrétiens sont des joueurs qui ne questionnent jamais l’arbitre ?
Comme nous le remarquions précédemment, il est important de comprendre ce qu’est aimer. Aimer l’arbitre ne signifie pas devoir dire « super match arbitre » lorsqu’elle a eu un mauvais match. Notre but est de les aider à être aussi bon que possible. Peut-être pourriez-vous dire quelque chose comme « Merci arbitre. J’ai trouvé que vous contrôliez assez bien le match mais pourriez-vous juste m’expliquer comment vous êtes arrivés à l’accord de ce penalty ? »
Greg Linville commente « vivre en paix avec les autorités pourrait très bien inclure la confrontation. C’est parfois nécessaire pour motiver les autorités… Il y a des moments où l’athlète ou l’entraîneur doit motiver avec amour l’autorité à faire un meilleur travail… Le but est d’aimer l’autorité, d’aimer son adversaire et d’avoir une juste contestation officielle. »
Gavin Peacock était un joueur de football professionnel chrétien il y a près de 15 ans. En son temps, il a rencontré pas mal d’arbitres et il est ferme sur la limitie à ne pas dépasser : « je pense qu’il est bien de protester contre l’arbitre tant qu’on ne lui manque pas de respect. Le football est en partie une lutte mentale et essayer de s’assurer que l’arbitre soit attentif à tout ce que l’adversaire essaie de jouer en toute impunité fait partie de la lutte. »
Si vous sentez que l’autorité est intimidée (et influencée dans ses décisions) par les joueurs ou l’entraîneur adverses, le dire aussi respectueusement que possible est acceptable. Essayer de contre-balancer l’intimidation ne l’est pas. En tant que capitaine, au début d’un match au cours duquel vous craignez une bagarre physique agressive, il peut être utile d’encourager l’arbitre à ne pas être effrayé de prendre une décision difficile lorsque cela sera nécessaire.
Lorsqu’une decision joue contre vous et que vous savez que vous n’avez rien fait, comment réagissez-vous ? Il est évident que votre jugement sera un peu biaisé et vous devez en tenir compte sur le moment et après, lorsque vous y réfléchirez. Si vous ne réagissez pas, l’arbitre pensera que vous acceptez que vous avez commis une faute, méritant une sanction alors que vous pensez ne pas la mériter. Argumenter sur le sujet est tout à fait inutile car l’arbitre ne changera jamais d’avis. Une protestation respectueuse est peut-être la meilleure réponse.
Souvenez-vous que les officiels sont seulement humains. Ils ont des bons et des mauvais jeux, exactement comme vous !